Entre déesses de la fécondité, Vénus de la préhistoire, et pièces de boucherie, les « Morceaux de choix » sont un travail sur le corps au travers duquel je voulais dénoncer la traite des femmes, l’esclavage sexuel.
Le corps de la femme semble ici destiné à l’abattoir (cf. : « Le bœuf écorché » de Rembrandt) et suspendu à un crochet : une « femme-punching ball » que le visiteur écarte, bouscule, malmène. Pourtant, le corps est également sublimé : femmes nues, sans protection, offertes à tous les fantasmes, à toutes les violences.