Marée haute… marée basse… inexorablement le flux et le reflux de la mer rythme le paysage de la ria du Trieux faisant apparaître tantôt son ventre vaseux et luisant, tantôt le fleuve et ses courbes amples.
À marée haute, la surface de l’eau prend différentes formes, du calme ruisseau à la tempête de mer elle fait émerger des motifs changeants telles ces bulles d’écume qui trahissent la présence de la vie maritime.
À marée basse, elle dessine la trace sinueuse de sa circulation sur le sable.
Dans le calme du verger soclé, face au méandre sans cesse remodelé par les vents et les courants, deux cercles de métal brodés l’un de fils d’inox et de cire, l’autre de fil d’acier, de lin et d’argile viennent témoigner de ces métamorphoses.